Géo-histoire et autres éléments...
  Polémogéographie de l'environnement
 
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Polémogéographie de l'environnement

= étude des conflits liés à l'environnement

 

 

    • gestion de certains espaces même s'ils n'ont aucun impact véritable sur nous mais question de la biodiversité ou du milieu.

    • Tout ce dont on a besoin pour vivre : eau, air...

 

CAS : Centre d'Analyse Stratégique (ancien Commisariat Général du Plan)

 

cf document sur film de Vingraux

 

Datar devient la DIACT (Délégation Interministérielle de l'Aménagement de la Compétitivité Territoriale)

 

Concept de naturalité : dimension subjective (attribut d'un espace comme l'au, végétal, minéral ou la haute montagne avec la représentation de ce qui est la nature sauvage : c'est l'anti-monde de R.BRUNET) et dimension objective (biodiversité). C'est le sens que l'on donne à la nature.

 

 

I – De quels types de conflits allons-nous parler ?

 

1° évolution récente de la conflictualité environnementale

 

Jusqu'à la fin des années 90, les conflits sont vu sans ambiguïté : lutte sociale sort de l'usine avec le mouvement consumériste (consommation), étudiant, féministe, régionaliste, nationalitaire, écologiste : nouveaux mouvements sociaux)

2000 : contexte géopolitique pour évoquer les atteintes à la sécurité des États imputables à l'évolution négative de la société (ex : climat). Les conflits armés auront des enjeux environnementaux. Le rapport sur le Darfour de l'ONU dit que c'est le premier gros conflits environnementaux né du changement climatique.

Selon l'ONG Christian Aid, 1 milliard de personnes pourraient devenir des réfugiés environnementaux (déjà 25 millions aujourd'hui).

 

Cf doc A.Etchegoyen

 

La multiplication des acteurs : diversité des acteurs : hiérarchies complexes

ex : concept de la bi-résidentialité (résidence principale et secondaire) : nouveaux enjeux. Phénomène qui se généralise du fait de la hausse du niveau de vie. Étude d'impact : diagnostic territorial : dimension sociale.

 

Les prévisions à moyen terme selon INREIS (Institut National pour la Recherche sur les Transports et la Sécurité) sur l'évolution de la mobilité.

    • le temps de travail a évolué : part de - en - important de temps de vie (10%)

    • 60' : 64 voitures/1000 hab 2007 : 470/1000

    • croissance des revenus : mobilité lié aux loisirs vont augmenter

 

 

 

 

2° Typologie des conflits d'usage de l'espace

 

cf document : ils peuvent être provoqués par la coexistence dans un même lieu d'action identique ou différentes, du à la concurrence entre ressources, différentes nuisances ou pollutions. Cela se manifeste sur plainte orale, physique, écrite. Groupes de pression.

 

- coexistence dans un même lieu : activité en concurrence pour l'usage d'un espace. Comment ont peut gérer et les faire se succéder ?

- faire l'état des lieux (diagnostic territorial d'un espace) et analyser leur apparition. Cette connaissance amène à la dimension matérielle et idéelle (choc temporel et d'images). La proxémie d'un projet entraîne une réaction de la population (c'est une épaisseur sociale de la distance).

- SAR : Sensibilité / Acceptabilité / Récéptivité

 

* acceptabilité d'un projet : caractéristique technique a-spatial, démarche d'objectivation des impacts. C'est une réflexion sur une démarche d'objectivation d'un projet. Ces impacts sont localisés au projet mais aussi dans des espaces connexes lié au projet. Comment ces espaces sont perçus et/ou imaginés ? C'est bien un travail sur la représentation.

Vision rationnelle et technique d'un projet, il ne faut pas oublier la dimension subjective. Prend en compte l'aspect matériel et les images.

Ex : le port du Verdon et le parc éolien (impact sur l'autre côté de l'estuaire à Blaye)

 

 

 

 

 

 

* sensibilité : support du projet d'aménagement pour voir si les impacts sont significatifs. Faut faire attention à des sensibilités face à des objets ou espaces non répertoriées comme significatif en général mais l'étant dans un cadre particulier.

Topocide : on tue des lieux (ex : vallée inondée par barrage à Tignes, autoroute supprimant une exploitation agricole).

Le projet allatopique est un projet qui a un impact sur un espace mais n'apporte rien à cet espace. Impacts forts pour bénéfices faibles.

 

* réceptivité :

      • relation de voisinage :

  • chasseur / agriculteur

  • protecteur d'oiseaux / escalade en falaise

  • kayakiste / pêcheurs

  • randonneurs / vététistes / quad

  • néoruraux / agriculteurs

  • conflit d'implantation : c'est l'image d'un projet + la question du temps

 

 

 

 

 

 

 

 

 

II – Enjeu, controverse et conflits

       

1° – Les enjeux associés à la gestion d'un territoire

 

Territoire de projet qui regroupe cantons et vallées (Aspe, Ossau, Barélous cf doc3 p6). C'est la zone de présence régulière de l'ours qui va devenir l'enveloppe territoriale du projet de l'IPHB (Institut Patrimonial du Haut Béarn). Cela interfère avec deux activités : les parcelles forestières et les zones pastorales !

Il faut trouver une enveloppe spatiale territoriale de cet espace dans sa dimension affective (1 territoire = 1 structure).

 

Information socio-économiques avec toutes les activités en enjeu : ours, pastoralisme, forestière, tourisme, énergie, industrie, parc national. N'ont pas les mêmes références socio-spatiaux.

- enjeu à envisager sous un contexte géographique qui les rend exploitable : impact significatif (enjeux). Ex : SME (Système Management Entreprise : ISO 14000). Le diagnostic territorial permet de relier des éléments entre eux.

- enjeux relatifs au maintien de la biodiversité avec une approche du milieu (parc). C'est plus l'activité pastorale qui maintient plus la biodiversité que la protection de l'ours. De plus, question de la représentation de l'ours + pastoral dans un même milieu.

 

2° controverse et conflit latent

 

énoncé performantif : c'est le mot et tout ce qu'il implique. Ex : espace, pouvoir, conflit

 

En environnement, la controverse, c'est un enjeu spatialisé. On interroge la significativité d'un enjeu sur un territoire donc opposition latente. La biodiversité et le changement climatique sont des enjeux planétaires mais cela entraîne des controverses (enjeu spatialisé).

Cela implique à l'échelle d'un territoire par l'état des lieux du paysage à l'espace comme par exemple le développement durable.

 

3° du micro au macro-conflit

 

Quand la controverse se territorialise, cela entre dans le dynamisme du territoire et confronte la logique des acteurs : conflit.

 

Exemple 1 :

    • enjeu : maintien de la biodiversité (est-il significatif ?)

    • controverse : la protection de la faune sauvage dans les pays européens

Quelle est l'entrée ? FAUNE SAUVAGE (ours, loups...)

Protéger biotope de l'ours ? Chevreuils

Action zootechnique ? (réintroduction BESTIAIRE

de l'animal) semi-domestiques

Question des limites de cette gestion ! ANIMAUX DOMESTIQUES

 

    • conflit : à l'échelle d'un territoire, projet d'aménagement dans le périmètre de l'ours : piste forestière, pastorale. Cela crée un conflit.

Exemple 2 :

    • enjeu : gestion des déchets

    • controverse : stocker ou éliminer ? Quelles solutions ?

    • Conflit : implantation d'un incinérateur / création ou extension d'une décharge

 

micro conflit------------------méso conflit--------------------- macro conflit

 

* espace d'un projet (inscription spatiale ponctuelle ou linéaire). Faire attention entre le projet et l'espace qui est touché.

* espace du conflit : ne prend pas en compte forcement la totalité de l'espace d'un projet. Cela peut même aller au delà ! C'est donc un changement de niveau scalaire selon la charge symbolique du projet.

Le cas devient une cause lié à d'autres projets.

 

III – Les traits structurels d'une situation de conflits

 

Principes structurels des situations de conflits

 

Concomitance spatiale et Rareté ou valeur

temporelle de valeurs ou (objectif ou subjectif)

de pratiques antinomiques CONFLIT

 

 

 

Relation de pouvoir

(expression d'un intérêt à agir)

 

La notion de pouvoir et ses différentes formes d'expression

 

définition : « le pouvoir représente la capacité d'un acteur A d'amener un acteur B à faire ce qu'il n'aurait certainement pas fait sans l'intervention de A » (R.A.Dalh, 1957)

 

Il existe plusieurs « types de pouvoirs »

    • coercition

    • légitime

    • de compétence

    • d'information

 

1° les référents spatio-temporels d'une situation de conflit

 

On fait un état des lieux de l'ensemble des usages et pratiques d'un territoire (cf doc sur l'eau + carte 1 + doc 3).

Régulation des conflits entre les acteurs. Ex : les pilotes ne passent pas au dessus des forêts durant la période de la chasse. Interaction spatiale enrichi la valeur temporelle de la logique d'état des lieux et de la logique des enjeux.

Important pour les chronogrammes, les cartes....

 
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